L'état des lieux

La situation actuelle

Malgré les campagnes d'alphabétisation menées aussi bien par l'Etat que par les partenaires au dévéloppement et la société civile (ONG, associations et organisations paysannes, le taux d'analphabétisme reste élevé au Burkina Faso (environ 74%). Pour les femmes le constat est encore très inquiétant, 88% sont analphabètes et se trouvent ainsi exclues de l'univers écrit avec tout ce que cela implique comme désavantages.Vous pouvez voir jusqu'à quel point la situation est dramatique en consultant les statistiques de l'ONU sur l' éducation.

La recherche de la justice sociale et l'amélioration sensible des conditions de vie des filles et des orphelins constituent les idées essentielles qui sous-entendent nos actions.

Dans notre région le taux de scolarisation des filles est estimé à 14,5% pendant que 42,3% des garçons ont la possibilité d'aller à l'école. Ce état de fait nécessite que des mesures idoines soient prises dans le sens de favoriser davantage l'accès des filles à l'école, cela dans la mesure ou à travers leur rôle de mère et surtout de mère de famille l'envoi de leurs enfants à l'école ne posera plus de problème.

Le rôle très important de l'éducation pour le dévéloppement de notre pays

Le décollage économique d'une nation n'est possible qu'à partir d'un Seuil minimal de 40% de taux d'alphabétisation, disent les spécialistes. C'est-à-dire qu'il existe un lien étroit entre le niveau d'éducation des Citoyens et le dévéloppement d'un pays.

En rappel, près de 74% de la population du Burkina Faso ne sait ni lire écrire. 88% des femmes sont analphabètes et n'ont ainsi aucun accès à l'univers de l'écriture.

L'alphabétisation des femme : un grande nécessité Des études ont montré que les bénéfices de l'éducation des femmes

Sont très importantes eu égard aux rôles multiformes qu'elles jouent dans différents domaines concourant à la réalisation du tissu social. Il s'agit notamment de la procréation, de la prise en charge de la famille, de l'amélioration de la production et de la productivité, de l'éducation à la citoyenneté, de la protection de l'environnement etc.

Des obstacles liés à l'analphabétisme

La participation de la femme aux prises de décisions à tous les niveaux n' est donc pas seulement une nécessité mais un devoir pour le dévéloppement socio- économique en général. Ce rôle est si important pour un pays comme le Burkina Faso qu'on admet de nos jours qu' « éduquer un homme, c'est éduquer un citoyen » alors qu' « éduquer une fille, c'est éduquer toute une nation »

Comment peut-on se dévélopper sans l'autre « moitié du ciel » ?

Force nous est donc d'admettre que sans l'autre moitié du ciel que constituent les femmes (les filles), le dévéloppement restera toujours hypothétique.

A l'orée du XXIè siècle qui se présente comme étant celui de la mondialisation, l'éducation et la formation des enfants en général et des filles en particulier s'avère être indispensables afin de les doter d'armes nécessaires et opérationnelles pour leur contribution efficiente, efficace et responsable dans le combat contre la pauvreté et l'exclusion.

C'est pour ces diverses raisons que NEEED a initié ces différents projets qu'il pilote avec un accent particulier sur dans la promotion de l'éducation des filles.

Pas de dévéloppement sans infrastructures : écoles, forages et centres sanitaires

Les conditions suivantes doivent être réunies si l'on veut espérer le dévéloppement du pays :

  • la création d'écoles en nombre suffisant
  • la création de points d'eau potable
  • la réalisation de centres de santé de base

NEEED s'est fixé pour objectifs la construction d'écoles, la réalisation de forages, l'amélioration des conditions de vie dans les villages de sa zone d'intervention. L'implantation de moulins à grains par exemple. Ces différentes actions accompagent et facilitent toutes activités relatives à l'éducation.